mercredi 12 mars 2014

Les marques doivent-elles créer leur propre réseau social?

Dans une très bonne tribune publiée par Paul Cordina sur le blog e-marketing, il est question de la pertinence pour les marques construire un réseau social indépendant des plateformes classiques. En effet, il devient de plus en plus dangereux pour une entreprise de bâtir sa stratégie digitale sur une plateforme existante dont elle ne maîtrise absolument pas l'évolution, notamment en ce qui concerne la politique tarifaire. Si ouvrir une page sur Facebook est simple et rapide, les règles du jeux changent régulièrement et il devient de plus en plus difficile d'obtenir de la visibilité gratuitement, même auprès de ses "fans".



Dans ce contexte, de plus en plus d'entreprises misent sur leur propre plateforme pour réunir leurs fans. De nombreux exemples concluants existent, notamment avec Lego (co-création) ou Castorama (entraide).

Mais attention, bâtir et animer une communauté autonome demande beaucoup de temps et de ressources. Les marques choisissant cette option doivent avoir une idée précise de la valeur ajoutée du service qui amènera l'utilisateur à délaisser le sacro-saint Facebbok pour lui accorder un peu d'attention...

Retrouvez l'article complet avec tous les exemples sur e-marketing.fr :
Les marques doivent-elles créer leur propre plateforme communautaire ?

Cycle Gartner des technologies émergentes: Quel impact dans le commerce?

Sur ce blog nous évoquons fréquemment des sujets liés aux nouvelles technologies appliquées au commerce et au marketing. Il nous est paru intéressant de prendre un peu de recul par rapport à leur déploiement et de les comparer les unes aux autres grâce à ce graphique publié par Gartner. Cette représentation positionne les technologies émergentes sur une courbe d'attentes passant par plusieurs phases d'adoption avant qu'elles ne trouvent leur place et ne développent tout leur potentiel.


Tout d'abord, la courbe montre que l'internet des objets et le big data sont en train d'atteindre leur pic d'attente. L'internet des objets devrait atteindre son "plateau de productivité" dans plus de 10 ans alors que le big data devrait l'atteindre d'ici 5 à 10 ans. Selon Gartner, ces deux technologies digitales doivent aider humains et machines à mieux se comprendre, notamment grâce à l'analyse cognitive des données engendrées.

Par ailleurs, la technologie NFC va bientôt atteindre le creux de la courbe mais devrait atteindre sa pleine maturité d'ici 2 à 5 ans. Il est intéressant de noter également la présence la m-santé (Mobile Health Monitoring) à proximité de la NFC car ils représentent deux des technologies mobiles prometteuses dans les 10 prochaines années.
Pour finir, le cloud computing va lui aussi atteindre le fameux creux de la vague pour atteindre son plateau de productivité dans 2 à 5 ans.


vendredi 7 mars 2014

GS1 et l'OMA mettent en scène les Google glass au Mobile World Congress

L'Open Mobile Alliance et GS1 collaborent depuis 2011 pour intégrer nativement dans les mobiles la capacité de lire les codes-barres des produits.
Lors du Mobile World Congress à Barcelone, ils se sont associés à l'institut de recherche Suisse Icare pour faire la démonstration de la première application Google Glass basée sur les standards GS1.
A la lecture du code-barres sur le packaging, l'utilisateur a accès aux informations publiées par la marque, comme les caractéristiques nutritionnelles, des recettes...


Cette démonstration, qui a beaucoup attiré la curiosité des visiteurs, a permis aux acteurs du mobile de s'imaginer les futures applications rendues possibles par l'intégration des standards GS1 dans les applications de lecture.Voici toutes les informations concernant cette démonstration. (en anglais)

En complément, voici un bon résumé de ce qu'il faut retenir du Mobile World Congress sur le blog Mobile Trends. Quel est l'avenir du mobile selon vous?

lundi 3 mars 2014

Vos courses? laissez les voisins s'en charger

Sur le modèle des services collaboratifs en ligne comme Airbnb ou Uber, Apoorva Mehta a eu l'idée de mettre au point un modèle logistique de proximité intéressant et qui démarre fort aux Etats-Unis. Cet ancien d'Amazon, a retenu de son passage chez le géant du web qu'il était possible de tout vendre et de tout livrer, partout, sauf de l'alimentaire.

C'est de ce constat qu'est né l'idée d'Instacart: Faites votre liste de course en ligne parmi les articles disponibles dans les magasins de proximité, un voisin se chargera de vous livrer. Cela vous coûtera entre 4 et 15 dollars la livraison, plus une petite marge sur chaque produit. Il n'y a pour l'heure aucun accord avec les magasins où sont achetés les produits.
Les voisins-livreurs, quant à eux, doivent être équipés d'une voiture et sont payés en moyenne 20 dollars par livraison.

Ce service déjà disponible dans plusieurs villes américaines comme San Francisco, Chicago, Washington, Boston et Philadelphie. Le succès semble être au rendez-vous avec une croissance de 35% par mois au démarrage. La volonté affichée de la start-up californienne est de s'implanter dans 10 nouvelles villes en 2014...



L'avenir (proche) nous dira si ce modèle logistique collaboratif permet de développer le commerce alimentaire en ligne, et si ce modèle est transposable en Europe.

Plus d'info sur lexpress.fr : Quand les courses en lignes rencontrent le jobbing